APPROCHE DU COLEACP

10 PRINCIPES D’INTERVENTION

Appropriation locale

Pas de substitution aux acteurs locaux

Investissement dans l’expertise et les ressources humaines locales

Mise en commun des problèmes et solutions / Economies d’échelle

Intervention basée sur la demande / Partage des coûts

Approche participative

Coopération Sud-Sud

L’export comme facteur de modernisation

Relation structurée entre les opérateurs locaux de la chaîne de valeur

Accent transversal sur les jeunes et l’égalité des genres

Une approche durable basée sur 3 piliers : charte, formation et auto-évaluation

Ceci offre un cadre simple pour l’amélioration continue, en se concentrant sur l’analyse de cas afin que l’adoption de bonnes pratiques facilite non seulement l’accès au marché, mais aide réellement les fournisseurs à gérer des entreprises plus efficaces, plus rentables et plus résilientes. Ce cadre se compose de trois éléments centraux :

Notre charte durabilité

Notre système d’auto-évaluation

Notre système de formation durable

APPROCHE DU COLEACP AU BÉNIN

STRATÉGIE
PARTENARIATS

STRATÉGIE

STRATÉGIE D’APPUI

Depuis 2017, le COLEACP, à travers son programme FFM, appuie la mise en place du « Plan d’actions prioritaires pour la réduction des interceptions dues au dépassement de la Limite Maximale en Résidus d’éthéphon dans les ananas exportés vers l’Union européenne par le Bénin », en partenariat direct avec les projets locaux. Les actions menées l’ont été en majorité vers le secteur privé :

La structuration de la filière et plus particulièrement le renforcement des capacités de l’association des Exportateurs d’Ananas du Bénin (ANEAB) et de l’AIAB (interprofession Ananas), nouvellement créées, dans leur rôle d’information et de représentativité de la filière, de promotion de l’ananas vert et de développement de services aux membres.
L’organisation de la production, le renforcement des structures d’appui et de vulgarisation et le développement de liens durables entre les producteurs et les structures d’exportation, afin de répondre aux exigences des marchés de destination historiques, mais aussi, identifier de nouveaux marchés, pour le frais et pour la transformation.
L’appui au renforcement du dialogue Public Privé et l’amélioration de la coordination entre les projets et programmes, afin notamment de faciliter la gestion de crise et le développement d’un environnement favorable au développement de la filière.

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Plus récemment, dans le cadre de l’évolution des réglementations européennes en matière de santé des plantes, et en lien avec le « document de politique phytosanitaire de la république du Bénin (Juin 2015) », « le plan d’action de mise en œuvre de la politique phytosanitaire » (2016) et le Programme d’Actions du Gouvernement (PAG) pour défendre l’agriculture du pays), une attention particulière a porté sur les autres filières prioritaires définies par le Gouvernement en matière d’exportation.

Le COLEACP et le MAEP ont signé un accord cadre qui intègre un appui global à ses services en ce qui concerne l’ensemble des filières horticoles orientées vers le marché export (sous régional ou grand export).
Ainsi, les échanges et les travaux menés de manière participative et interactive avec les services techniques du MAEP (ABSSA et DPV) ont permis d’identifier et de définir les actions prioritaires à mettre en œuvre :

Pour appuyer la révision du cadre réglementaire pour les matières sanitaires et phytosanitaires,
Pour renforcer le système phytosanitaire en lien avec la stratégie de promotion de la filière mangue au Bénin,
Pour poursuivre le renforcement du système d’inspection et de contrôle phytosanitaires sur la filière ananas destinée à l’exportation.

Les actions envisagées par le COLEACP, à travers ses programmes FFM et FFM SPS, portent donc principalement sur les thèmes liés aux réglementations nationales et internationales (en particulier la nouvelle réglementation UE en matière de protection des plantes) et les normes privées, la gestion de la qualité sanitaire et les bonnes pratiques agricoles dans les filières ananas et mangue, avec un focus sur la production biologique, ainsi que l’accès aux marchés.

Depuis mars 2020, et en raison de la pandémie COVID-19, le COLEACP a adapté son modus operandi et s’est organisé pour continuer à travailler tout en intégrant au quotidien les recommandations liées à l’évolution de la pandémie dans les différentes régions du monde. La sécurité des experts membres du réseau, ainsi que du personnel des membres et partenaires est la priorité du COLEACP.

Des ajustements ont donc été nécessaires au niveau des activités sur le terrain pour respecter les mesures de précaution liées au COVID-19.
Cela n’impacte pas directement les grands axes de la stratégie dans le pays mais justifie une adaptation des appuis, l’utilisation accrue des outils de vision conférence, et dans la mesure du possible, une digitalisation accélérée des activités de conseil et de formation.

Les actions de renforcement des compétences des acteurs de la filière ananas sont organisées, soit de manière transversale via l’organisation professionnelle des exportateurs d’Ananas (ANEAB) ou via l’interprofession (AIAB) quand il s’agit de thèmes génériques, soit via un accompagnement des entreprises de manière individuelle : mise en place de système qualité, recherche de financement, conversion vers la production biologique, accompagnement dans l’amélioration de leur compétitivité par exemple. C’est particulièrement le cas pour les entreprises actives dans la transformation (ananas et autres fruits).

En lien avec ces interventions et celles visant le renforcement des services publics en charge du système national de sécurité sanitaire des aliments, le renforcement du dialogue public-privé est également une priorité.

Le volume des activités d’appui dépend des demandes introduites par les parties prenantes de la filière horticole béninoise. A ce jour (septembre 2021), outre les services et agences liés au ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (MAEP), on compte 33 bénéficiaires qui ont signé un (ou plusieurs) protocole(s) de renforcement des capacités : il s’agit principalement d’opérateurs privés : groupements de producteurs, entreprises d’exportation ou de transformation de fruits (24 structures), de structures d’appui aux producteurs : ONGs ou de prestataires de services (7) ainsi que des organisations professionnelles et fédérations de producteurs.

D’autres aspects, jugés prioritaires pour le développement des filières horticoles au Bénin ne pourront pas faire l’objet des programmes du COLEACP mais devront également être pris en considération (financements complémentaires éventuels ou partenariats). Il s’agit principalement de (i) l’amélioration des infrastructures (stations de conditionnement et quai fruitier) et des aspects logistiques (palettisation), (ii) l’accès aux intrants homologués (en lien avec le CAOHP) (iii) l’accès aux financements, (iv) la mise en place d’un système de statistiques fiable (collecte et enregistrement des données).

PARTENARIATS

Les projets partenaires privilégiés identifiés au Bénin sont :

le projet DEFIA financé et mis en œuvre par ENABEL, qui intervient en appui à la filière ananas;
le projet PINEX (financement USDA) qui intervient également en appui direct à la filière ananas du Bénin;
et le projet PARASEP (co-financement UE-AFD).

Les modalités d’intervention sont discutées avec les partenaires afin d’assurer synergies et impact maximal.
D’autres projets interviennent également en appui aux filières F&L et/ ou secteur privé : le PADA (BM), le CIR (Cadre Intégré Renforcé) et un projet d’appui au développement du maraîchage.